Oswald POREAU naît en 1877 à Schaerbeek de souche française.
Sa vie plutôt turbulente le conduit, après avoir envisagé une carrière militaire, à se tourner vers l’art contre les souhaits de son père. Il fait des études d’architecte à l’Académie de Bruxelles, complétées par des cours de dessin et de peinture auprès de Joseph Stallaert. En 1905, il épouse une amie musicienne et s’installe dans le milieu bohême de Paris avant de revenir à la peinture dans le village de Barbizon. Il rentre en Belgique et voyage énormément à travers l’Europe (Angleterre, Allemagne, France et spécialement la Bretagne). La maladie de sa femme lui cause beaucoup de difficultés et affecte son travail. Il trouvera un peu de soutien et d’aide auprès d’une amie musicienne Yvonne Vonnot-Violet jusqu’à sa mort à Waterloo en 1955.
Ses œuvres sont pour la plupart propriétés de la famille royale de Belgique ; on peut en voir dans les musées de Schaerbeek, Temse (Belgique), Bergen et Temse
Impressionniste au réalisme libre, il peint des paysages, des sites industriels et portuaires, des fleurs, des portraits. Au cours de ses nombreux déplacements, il prend beaucoup de notations sur le terrain en vue de toiles définitives qu’il achève dans son atelier. Il voit par ses propres yeux et ne se laisse influencer par aucune tradition, fût-elle des plus autorisées.
un « CALME PLAT à PORT BLANC » et une « PRESQU’ILE de PENTHIEVRE » et dans notre voisinage immédiat un « KERHOSTIN » de 1937.
Ce texte doit beaucoup au site Internet de la Galerie du Pistolet