Maxime MAUFRA

Né à Nantes le 17 mai 1861, Maxime MAUFRA reçoit ses premières leçons de peinture des frères Charles et Alfred LEDUC. Tout en faisant de solides études classiques, il copie des tableaux au Musée et peint sur nature tel qu’il voit. Il étudie les paysagistes d’alors : Corot, Théodore Rousseau, etc. De 1883 à 1885, envoyé en stage d’affaires chez un négociant de Liverpool, il découvre Turner que l’on peut considérer comme l’un des précurseurs de l’impressionnisme.
En 1886, il expose 3 toiles à Nantes. Dès lors, son activité de peintre ne cessera plus et il s’y consacrera totalement à partir de 1889. En juillet 1890, il s’installe à Pont-Aven, où il rencontre Gauguin -qui lui dédicacera plus tard un tableau-, Sérusier, Laval et Meyer de Haan ainsi que Loiseau et Moret.
En 1891 et 1892, il est au Pouldu dans la fameuse auberge de Marie Henry,en compagnie de Filiger. 1893 le voit s’installer à Montmartre ; il y reçoit Gauguin. En 1894, il se place sous contrat pour la galerie Durand-Ruel à laquelle il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Pendant toutes ces années, il expose dans différents Salons : Société nationale des Beaux-arts,salons Indépendants, et dans des galeries particulières en France et à l’étranger. En 1895,il voyage en Ecosse. Pendant l’été, il se marie à Londres avec Céline Le Floch, qu’il a connue à Pont-Aven. Sa carrière se poursuit, caractérisée par une grande mobilité. En 1903, il fonde, avec Frants Jourdain, le Salon d’Automne destiné aux tendances avancées du post-impressionnisme et au Fauvisme. La même année, il loue la petite ferme de Clairefontaine à Kerhostin, où il séjournera chaque année avant de s’en rendre acquéreur en 1910. Durant ses séjours, il tentera de reconstituer à Kerhostin une petite communauté d’artistes, comme à Pont-Aven, mais seul le peintre Duval-Gozlan, lassé de la vie parisienne, répondra à son appel. En 1916, Maufra est nommé peintre du Département de la Marine. Le 23 mai 1918, il meurt d’une crise cardiaque devant son chevalet en pleine nature au gué du Braye, près de Poncé dans le Loir-et-Cher.
On peut voir ses œuvres, dont les plus célèbres sont sans doute « Paysage à Pont-Aven » et « La Vague » dans les Musées des Beaux-Arts de Nantes, de Quimper, de Rennes, à Vannes, à Pont-Aven… Une grande exposition lui a été consacrée au Musée des Beaux-arts de Quimper durant l’été 1996. Il figurera en bonne place dans l’exposition consacrée à  » L’âge d’or de la peinture en Bretagne  » au Musée de la Cohue de Vannes du 22 juin au 28 octobre 2001.

Pour plus d’informations:
– MAXIME MAUFRA, par Patrick Ramade, Le Chasse-Marée, Éditions de l’Estran à Douarnenez.
– MAUFRA, Les années de Pont-Aven et du Pouldu, Musée de Quimper.

La Vague, Eau-forte et aquateinte, 0,348 x 0,540 (1894)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.