Annick ESCHERMANN

Annick ESCHERMANN est née avec le goût de la mer, des grands espaces et de la liberté, lié à un don de dessinatrice et de peintre. Elle a poursuivi son idéal de vivre en présence de la mer en projetant son émotion dans la peinture.
Les pérégrinations d’un père breton émigré pour son travail l’ont fait naviguer dans la région parisienne et notamment à Versailles dont elle a fréquenté l’école des Beaux-Arts et l’atelier René Aubert pendant six années.
Le « retour aux sources » , se fit chaque été qui lui fit découvrir Kerhostin pendant l’été 1945, où elle s’installe définitivement en 1970. Elle créa alors le groupe « Peintres de Bretagne » , qu’elle dirigea de 1968 à 1976. Suivit une navigation de deux années autour du monde sur navires marchands, puis l’implantation définitive en Bretagne avec l’ouverture en 1981 de son atelier exposition de Quiberon. Depuis 1956, elle participe à de nombreuses expositions de groupe à Paris, en province et à l’étranger, parallèlement à ses expositions personnelles en France et en Grande-Bretagne.
Son refus des concessions et son fort désir de liberté l’ont tenu à l’écart des circuits officiels, mais c’est précisément cet isolement recherché qui fait l’originalité de sa démarche et de son œuvre, dégagée de toute influence. Sa quête de ce qui se cache au-delà des apparences des êtres et des choses la conduit à une simplification extrême des formes et des couleurs. L’utilisation de grands aplats donne aux sujets de la vie quotidienne une sérénité et un espace, qui sont pour elle un besoin permanent.
Ses œuvres figurent dans des collections privées de France, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Allemagne, Grande-Bretagne, États-Unis.
Acquisition d’une œuvre par le F.R.A.C. de Bretagne.

Pêche à pied
Grand large …
Un jour de marée….
Barques

2 réflexions sur « Annick ESCHERMANN »

  1. Cette galerie de tableaux et notamment celui des barques, rappellent beaucoup la technique picturale du peintre Couliou (Pont-Aven), ancien professeur de dessin au lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient.
    La palette du peintre le révèle plus coloriste et nuancé, et au final sa sensibilité et ses choix plus empreints de nostalgie et de terroir.
    Il n’en demeure pas moins que vos toiles sont originales, mais peut-être y manque t’il plus de subjectivité et de passion.
    Merci pour ce moment d’évasion.

  2. Sauf son respect, Monsieur Couliou professeur de dessin à Lorient n’est pas la référence « universelle » qui semble être la vôtre ! Autre avis et sans aucune référence à un peintre local, la beauté spécifique des oeuvres de Madame Eschermann est justement cette épure qui réclame un « jeté » d’aplats extraordinairement précis avec ce paradoxe d’une simplicité apparente qui n’enlève ni la densité ni la nuance. J.S Bach a écrit des pages « divines » avec des thèmes de 3 notes !

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