Léon DUVAL-GOZLAN
Peindre,- ses toiles en témoignent dans maintes collections, dans une dizaine de musées. « Ses oeuvres s’inscrivent dans la suite de l’Impressionnisme, elles en ont la couleur, le moelleux d’aspect, quelquefois la lourdeur de la pâte surchargée de touches colorées » comme certaines toiles du grand Monet. Monet qui, lui, ne fera que traverser Quiberon en allant à Belle-Isle.
Planter – Duval-Gozlan y réussit comme Maufra dans ce sol qu’on disait ingrat: son jardin suspendu sur la mer mêle toutes les essences exotiques et méditerranéennes: eucalyptus, agaves, mimosas, aux buis, aux hortensias, aux genêts de la presqu’île, dans la profusion fleurie des parterres.
L’homme avait un esprit fin, alerte, un peu gouailleur, une mémoire, une culture qu’il tenait de son grand-père l’écrivain Léon Gozlan, dont le Balzac en pantoufles est resté à l’honneur. Bourru bienveillant, en sabots, vêtu de toile rouge comme les pêcheurs, l’oeil vif et bleu sous le sourcil en broussaille, il vivra ici jusqu’à quatre-vingt-huit ans. Quand il meurt, en 1941, les Allemands occupent la presqu’île. Comme Maufra, il repose au cimetière de Saint-Pierre. »
Ce texte est extrait tel quel du livre « QUIBERON PRESQU’ILE » écrit par Madame Claude DERVENN et publié en 1966 chez André BONNE. Tout amoureux de la presqu’île se délectera à le lire. Il est introuvable chez les bouquinistes et sur Internet mais on peut l’emprunter à la Bibliothèque de Saint Pierre .
Un artiste dont j’ai eu la chance d’apprécier les toiles, un travail d’une finesse rare.