Les Kerhostinois rêvent d’enfouissement des réseaux
Mardi 12 octobre 2010
Ils étaient peu nombreux, les habitants de Kerhostin à la dernière réunion des habitants de la commune avec la municipalité : moins d’une dizaine. Les sujets abordés ont néanmoins été assez nombreux. Parmi eux : l’enfouissement des réseaux, la future voie verte et les mouillages en baie.
À quand l’enfouissement des réseaux dans le village ?
L’équipe municipale s’est engagée à dépenser 600 000 € durant son mandat pour l’enfouissement des réseaux sur la commune. « Il reste encore la moitié de cette somme et elle n’a pas encore été affectée », a précisé François Dubois, adjoint aux finances.
L’enfouissement étant très onéreux, un habitant a suggéré que les fils soient « passés le long des maisons pour les cacher un peu comme cela se fait dans de nombreuses communes et à moindre frais ». François Dubois a dit avoir déjà consulté le Sdem sur ce sujet, « plutôt frileux sur cette idée qui implique l’accord de tous les riverains des rues concernées sans exception ». Il s’est néanmoins engagé à relancer le Sdem.
Mais où en est donc la fameuse voie verte ?
2010 aura été « une année décisive pour son avancement », avoue le maire, Geneviève Marchand. Le fait que le conseil général se soit emparé du dossier est, selon elle, positif. Les choses devraient se débloquer plus vite tant au niveau de l’isthme (dont le conseil général prendra à sa charge le passage) qu’au niveau des autorisations pour traverser le terrain militaire au pied du Fort. « C’est il y a 30 ans qu’il aurait fallu penser aux itinéraires de pistes cyclables, aujourd’hui c’est un casse-tête mais nous avançons avec un tracé qui va de Quiberon à l’isthme enfin validé par le ministère de l’Environnement », ajoute le maire. Bientôt donc, piétons, familles avec enfants et poussettes, cyclistes, patineurs et… cavaliers pourront l’emprunter tous ensemble.
La fin annoncée des mouillages sauvages en baie ?
La situation des mouillages dans la commune est assez ubuesque, mais pas du fait de la municipalité qui elle, gère les ports de Portivy et Port-d’Orange.
En revanche, en ce qui concerne les mouillages dits « sauvages » ils sont du ressort des agents de l’État qui gèrent les droits d’occupations du domaine public en relevant une fois par an les plaques des bateaux et en envoyant une redevance pour occupation illégale du domaine publique. Des riverains ont dit qu’ils ne demandaient « qu’à rentrer dans la légalité, quitte à payer la même somme annuelle que les personnes bénéficiant d’une place au port, autant que ce soit officiel ».
François Dubois a expliqué que les services de l’état réfléchissaient à « installer des zones de mouillages délimitées par GPS et avec des nombres de places limitées et ce, côté baie pour arriver à clarifier les choses comme ils l’ont fait dans le golfe du Morbihan précédemment ».